Une question d’équilibre immunologique
Le système immunitaire représente la garde rapprochée de notre corps, chargé de reconnaître et de neutraliser tout ce qui peut lui nuire : virus, bactéries ou cellules anormales. Ce système fonctionne grâce à un ensemble complexe de cellules et de molécules, dont les globules blancs (lymphocytes T et B), qui surveillent en permanence notre organisme.
Dans le diabète de type 1, ce système d’auto-défense, censé épargner les cellules saines, se dérègle et attaque par erreur les cellules bêta des îlots de Langerhans situées dans le pancréas. Ces cellules sont responsables de la production d’insuline, l’hormone qui permet au glucose d’entrer dans nos cellules pour leur fournir l’énergie dont elles ont besoin.
- Le système immunitaire reconnaît à tort les cellules bêta comme étrangères.
- Il déclenche une réaction inflammatoire et les détruit progressivement.
- La production d’insuline chute, menant à l’apparition du diabète dès que 80 à 90 % des cellules ont été détruites (Source : Inserm).
Cette auto-agression s’explique partiellement par une combinaison de facteurs génétiques, immunitaires et environnementaux.